De la smart city ...
La notion de « ville intelligente », traduction de « smart city », s’est imposée dans les années 2000 avec l’émergence des nouvelles technologies d’information et de communication (TICE). Les termes pour désigner la ville intelligente sont nombreux : smart city, ville numérique, green city, connected city, éco-cité, ville durable. En 2017, dans son rapport au Premier ministre, Luc Belot propose le terme de « Territoires d’intelligences » car plus que la ville, c’est le territoire qui doit être « intelligent ».
De nombreuses définitions existent également. Le Parlement Européen définit ainsi la ville intelligente : « une ville qui cherche à répondre aux questions d’intérêt général par des solutions numériques, permises grâce à un partenariat entre une multitude d’acteurs ».
De nombreuses villes, généralement de grande taille, au niveau international et en France, dont la ville de Nice, se sont positionnées dans ce domaine : développer des services urbains aptes à répondre aux attentes et besoins de tous les acteurs d’une même ville : citadins, entreprises, administrations, collectivités ou touristes. Il n’existe pas véritablement de modèle de smart city, chaque ville ayant développé une approche personnalisée en fonction des caractéristiques locales.
Les actions menées dans ce cadre concernent les plans économique, social, et environnemental : services publics urbains, “citoyens” (éducation, santé, sécurité…), business, transports, communications, eau, énergie.
Définition smart city selon Rudolf Giffinger
... au Smart citoyen
Une réelle smart city doit être collaborative, centrée autour du citoyen, ses besoins et attentes : une meilleure santé, des modes de déplacement doux, plus de nature en ville, des circuits courts pour l’alimentation, une plus grande proximité entre les lieux de travail, de loisirs et d’habitation, une moindre vulnérabilité aux crises économiques mondiales et la création d’emplois locaux et durables.
Elle doit également lui permettre de monter « en compétence » : principe du « smart citoyen ».
Les technologies ne sont pas indispensables pour la participation citoyenne, mais elles facilitent les capacités à agir.
Une attention particulière doit être apportée à l’utilisation et sécurisation des très nombreuses données recueillies.
Dans le cadre du Projet MUSE, il est proposé aux participants une approche globale associant proposition d’une application smartphone (E MUSE) mais aussi des informations complémentaires, des messages personnalisés selon le profil via l’application, le site internet, le compte twitter @projetmuse.
Ainsi il dispose de toutes les informations afin de s’approprier la démarche, et d’être réellement un acteur-partenaire vis à vis de son professionnel de santé par exemple.
Par ailleurs, les données santé sont hébergées par le CHU de Nice, 1er CHU à être habilité comme hébergeur de données de santé.